Spectacle

Poursuivant leurs recherches sur les notions d’anomalie ou d’erreur créatrice déjà à l’œuvre dans leur précédente création (Glitch, 2019), Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre cherchent maintenant à se déprendre des automatismes anthropocentrés dans la recherche du mouvement, misant sur la possibilité d’une traduction, par le corps, de mouvements non humains voire non vivants. Inspirés notamment par Le champignon de la fin du monde d’Anna Tsing, ils parient sur la possibilité d’un corps qui se fasse paysage, au sens d’une multitude en devenir, d’un corps qui puisse se faire la surface d’inscription et de circulation de toute une diversité de « modes d’existence », pour reprendre l’expression de Bruno Latour.