Concert

Entre répertoires contemporain, baroque et renaissant, ce concert en trio est une ode à la « bile noire » — la poix mélancolique, la liqueur saturnienne, sans laquelle les musiciens arboreraient un sourire si niais qu’on se prendrait à les gifler.
Une voix claire et sans vibrato, une guitare acoustique ou électrique, la viole de gambe toute en nuances d’Eva Reiter — le tout légèrement amplifié — tissent un patchwork de miniatures empoisonnées et
succulentes : courtes mélodies douces-amères, ostinati à la Purcell (chez Filidei, par exemple), chansons pop ralenties cent fois, confidences nocturnes…
Quand le temps se fragmente et que le passé ne passe plus.
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