• 17—19.03.2022 20:30
Chapelle, 65’

À l’origine il y a Ida Rubinstein, danseuse légendaire des Ballets russes, muse de Serge Diaghilev, qui fit sensation à Paris au début du XXe siècle par son charisme, sa beauté et sa présence sulfureuse. Dans Salomé d’Oscar Wilde, la danseuse effeuillait son costume — la fameuse danse des sept voiles ! — et se dénudait entièrement. Triomphe et renommée immédiats. Par cet acte libérateur et provocant, Ida Rubinstein entrait dans l’histoire de la danse.

Un siècle plus tard, Lara Barsacq part à la rencontre de la muse qui constitue pour elle une source intacte d’inspiration. Sur la scène, trois artistes célèbrent la mémoire, la gloire, l’absence d’Ida. Mêlant l’historique et le trivial, le grandiose et l’absurde, les souvenirs personnels et les archives, Lara Barsacq, arrière-petite-nièce de Léon Bakst, le génial peintre et décorateur des Ballets Russes, compose une ode à la liberté et aux figures tutélaires qui insufflent énergie et audace. Un hymne à la poésie et à la danse comme invention de soi.

Un pro­jet de :
Lara Barsacq
Créa­tion, interprétation :
Lara Barsacq, Mar­ta Capac­ci­oli, Mar­i­on Sage
Con­seils artistiques :
Gaël San­tis­te­va
Scéno­gra­phie, costumes :
Sofie Durnez
Assis­tant accessoires :
Ben Berck­moes
Lumières :
Kurt Lefevre
Musiques :
Nico­lai Tcherep­nin, Claude Debussy, Mau­rice Rav­el, Snow Beard, Tim Coenen, Lara Barsacq, Gaël Santisteva
Régie générale :
Emma Laroche
Admin­is­tra­tion, production :
Myr­i­am Chekhemani
Dif­fu­sion, communication :
Quentin Legrand — Rue Branly
Pro­duc­tion :
Gilbert & Stock
Copro­duc­tion :
Les Brigit­tines, Charleroi danse — Cen­tre Choré­graphique de la Fédéra­tion Wallonie-Bruxelles
Rési­dences de création :
Charleroi danse, Les Brigit­tines, Grand Stu­dio, Le Théâtre de Liège, Hon­olu­lu (Nantes)
Avec le sou­tien de :
Min­istère de la Fédéra­tion Wal­lonie-Brux­elles — Ser­vice de la danse, Wal­lonie-Brux­elles Inter­na­tion­al, Grand Stu­dio, Réseau Grand Luxe
Lara Barsacq est chorégraphe résidente à :
Charleroi danse, qui s’engage à pro­duire, présenter et accom­pa­g­n­er ses œuvres de 2020 à fin 2022
Pho­to :
Stanislav Dobak