• 01.03.2018 17:00—19:00
Hall

En français. Entrée libre. Réser­va­tion conseillée.

Bien loin de se cantonner au seul Mai français, l'année 1968 est marquée par une révolte générationnelle internationale. Mais pour quel but ?

Comment expliquer la révolte générationnelle et internationale de 1968 ? De Paris à Bruxelles en passant par Prague, Rome, Berlin-Ouest, Mexico, San Francisco, Amsterdam, Copenhague, Milan, on voit éclore un mouvement de contestation juvénile inédit. Plusieurs questions se posent : pourquoi la génération qui a vingt ans en 1968, et seulement elle, descend-elle dans la rue ? Qu'est-ce qui caractérise cette génération spécifique ? On n'a pas observé par la suite un soulèvement de la jeunesse de même ampleur. Quelles sont les revendications des contestataires ? Elles portent avant tout sur la vie quotidienne et sa libération. Et quelle forme la révolte emprunte-t-elle ? Celle d'un dispositif inédit, que l'on désigne sous l'intitulé de la contre-culture. En quoi le phénomène apparaît-il pour la première fois ? Que reste-t-il enfin de cette poussée de fièvre mondiale et simultanée ? Doit-on tresser des couronnes au Mai français ? Quel bilan aujourd'hui ? La fête semble momifiée. Seul demeure le souvenir lointain d'un instant de bave. La machine à récupération a-t-elle rempli sa fonction ?

Historien, écrivain et comédien, Christophe Bourseiller est l'auteur d'une trentaine de livres. Nombre d'entre eux portent sur les mouvements d'extrême gauche et les contre-cultures. Acteur, il a tourné dans une vingtaine de films, sous la direction de Jean-Luc Godard, Yves Robert, Pierre Jolivet, Jacques Demy, ou Claude Lelouch.

En étroite collaboration avec le Master en Arts du Spectacle et le CiASp | Centre de recherche en cinéma et arts du spectacle vivant de l’ULB. Dans le cadre de « 2018. Année de la Contestation », une initiative de la Ville de Bruxelles.