• 01+02.09.2017 20:30
Chapelle, 55’

Pays-Bas

Ren­con­tre avec les artistes à l’is­sue de la représen­ta­tion du 01.09

Derrière un écran de projection qui les montre filmées de haut, huit danseuses composent de fascinantes figures qui évoquent de premier abord la nage synchronisée et les films des années 30 de l’Hollywood de Busby Berkeley.
Mais très vite viennent d’autres visions, plus fantasmatiques et spectrales, organisées comme un kaléidoscope d’apparitions où les corps forment un ensemble unique, pieuvre en déplacement, bouche avalant l’œil du spectateur.
L’inévitable voyeurisme où nous sommes conduits est retourné sur lui-même: si la nudité en scène est puissamment affirmée, elle est aussi désincarnée par le traitement vidéo : par les renversements de perspective et la confusion entre ce qu’on voit sur scène et ce qui apparaît sur l’écran, le corps disparaît dans sa propre représentation, la nuit efface le jour.
Keren Levi interpelle l’imagination et sa faculté de méduser la réalité.

Choré­gra­phie et conception :
Keren Levi
Danse et chorégraphie :
Mari Matre Larsen / Alma Lin­den­hovius, Karin Frankel, Eva Suso­va, Hillary Blake Fire­stone / Car­com She er, Made­lyn Bullard, Alice Pons, Ali­cia Verdú Macián, Maya Tamir
Musique :
Tom Parkin­son
Lumière :
Min­na Tiikkainen
Vidéo :
Assi Weitz
Dra­maturgie :
Igor Dobričić
Tech­nique :
Mar­tin Kaf­farnik, Assi Weitz
Image :
Daan Brand
Pro­duc­tion :
Sticht­ing NeverLike
Avec le sou­tien de :
Fonds Podi­umkun­sten, Ams­ter­dam Art Fund (AFK), VSB­fonds, Jul­i­dans Fes­ti­val, The­ater de Meer­vaart Amsterdam
Pho­to :
© Anna van Kooij